Dans un monde qui évolue sans cesse vers plus d’empathie pour le monde animal, il est devenu difficile pour l’industrie du luxe de continuer à utiliser des fourrures animales. D’ailleurs entre 2017 et 2021, 37 géants de la mode et du luxe ont officiellement arrêtés l’utilisation de fourrure.
Tout le monde pourtant est instinctivement attaché à la douce sensation de la fourrure animale et à sa beauté naturelle. Cependant, beaucoup sont consternés par la façon dont la fourrure animale est produite dans les fermes industrielles.
Heureusement, aujourd’hui, les les innovations textiles permettent d’avoir de nouveaux moyens de concevoir des alternatives étonnantes et éthiques à la fourrure.
Industrie sans cruauté
Depuis longtemps partisan de l’innovation et engagé dans la protection de l’environnement et la responsabilité sociale des entreprises, Ecopel vise à faire la différence dans l’industrie du textile et de l’habillement et souhaite apporter sa contribution positive à la manière dont la mode est créée.
Ecopel est un fabricant mondial de textiles et de vêtements en fausse fourrure, avec une chaîne d’approvisionnement verticalement intégrée qui va du tissu au produit final, et un effectif de 950 personnes, avec des usines de fabrication en Chine et des bureaux de vente desservant les marchés du monde entier. Depuis plus de 15 ans, les ingénieurs d’Ecopel recherchent des solutions innovantes pour faciliter l’entretien, le nettoyage et tous les aspects concernant la douceur, la chaleur et la durabilité de la fausse fourrure.
A ce jour, la marque a développé une fausse fourrure haut de gamme pour plus de 300 grandes marques de mode qui ont cessé d’utiliser la fourrure animale.
Fabrication
Les fibres de bases fournissent la texture primaire et l’aspect de l’imitation de fourrure, le support fournit la structure de la matière. Une fois que les fibres de bases sont fixées au support, la matière passe alors par différentes machines, souvent de véritables trésors de technologie, afin de créer des imitations bluffantes de pelages animaux.
À partir d’un modèle de vêtement spécifique, la fausse fourrure qui a été fabriquée, est envoyé dans une machine pour être découpé de manière appropriée. Elle est ensuite transféré à la phase suivante de la production, au cours de laquelle les pièces seront fixées. Pour transformer les matières en un vêtement, quatre techniques différentes peuvent être employées. La méthode la plus élémentaire est le processus de tissage. Dans ce processus, les fibres sont bouclées et entrelacées avec le tissu de support. Bien que cette technique soit assez lente, elle permet de produire un large éventail de formes de tissus.
Une autre méthode de production de fausse fourrure est le tufting. Elle est similaire au tissage, mais permet de produire des vêtements à une vitesse beaucoup plus élevée. e tricotage en boucle circulaire et le tricotage en ruban sont d’autres méthodes de production de vêtements en fausse fourrure. Le tricotage en ruban utilise le même équipement que celui utilisé pour le tricotage de jerseys. C’est donc la plus rapide et la plus économique de toutes les techniques de production de vêtements en fausse fourrure, et c’est aussi la plus utilisée par les fabricants.
Pour simuler une fourrure naturelle, les vêtements sont traités de différentes manières.
Tout d’abord, pour s’assurer que la fausse fourrure restera inchangée après sa production, le tissu est chauffé. Ce processus de thermofixassions prérétrécit le tissu, ce qui lui confère une meilleure stabilité et un diamètre accru des fibres. Ensuite, pour retirer les fibres détachées du tissu, des brosses métalliques sont passées dans le tissu. Ce processus est connu sous le nom de tigrage.
Le cisaillement brutal des fibres en les coupant avec un jeu de couteaux hélicoïdaux donne à la fausse fourrure une longueur uniforme.
L’éclat du tissu peut être amélioré par une méthode connue sous le nom d’électrolyse. Il s’agit d’une technique de polissage qui consiste à peigner le tissu avec un cylindre chauffé et rainuré dans les deux sens.
Le traitement suivant est l’application de produits chimiques tels que les résines et les silicones, qui améliorent le toucher et l’aspect de la fibre.
La coloration pour simuler des animaux spécifiques peut également être améliorée à ce stade.
Une autre série d’électrofixation peut être effectuée, ainsi qu’une tonte de finition pour enlever les fibres restantes. Selon le type de fausse fourrure, le gaufrage pour simuler des boucles peut également être effectué à ce stade de la fabrication.
Une fois la fausse fourrure produite, elle est étiquetée en tant que tissu d’imitation de fourrure. Ces étiquettes sont généralement cousues à l’intérieur du vêtement et doivent être lisibles pendant toute la durée de vie du produit. Lors des dernières étapes de la fabrication de la fausse fourrure, le vêtement est placé dans l’emballage approprié et expédié aux distributeurs.

Imitation
La technologie de production des fausses fourrures s’est considérablement améliorée depuis le début du XXe siècle. Les recherches futures devraient se concentrer sur le développement de nouvelles fibres à impacts réduits.
Ces fibres polymères auront un toucher et un aspect améliorés, et un coût inférieur. En outre, des méthodes de production plus rapides et plus efficaces sont également à l’étude.
Des techniques spéciales d’imitation des peaux d’animaux ont récemment été mises au point. L’une d’entre elles consiste à simuler les sections de poils longs et courts d’une fourrure de vison ou de loutre de rivière en mélangeant des fibres rétractables et non rétractables. Une autre méthode simule le toucher de la fourrure de castor en mélangeant certaines fibres fines et grossières.
Enfin, les fabricants s’efforceront de fabriquer des produits de qualité toujours plus élevée au coût le plus bas possible.