RSE
Les contributions des différentes fédérations à l’outil Ecodesign Score, déposé fin novembre, sont à saluer. Sous l’égide du DEFI les Fédérations de la maille de la lingerie & du balnéaire, l’alliance du commerce et l’UFIMH, ont travaillé ensemble sur ce dossier.
Alors que la France a déterminé l’alimentaire et le textile comme les deux secteurs prioritaires pour expérimenter la mise en place d’un score environnemental dans le cadre de la loi « Climat et Résilience »., nous contribuons à peser dans le débat avec un outil véritablement adapté au secteur textile -habillement.
Il s’est agit de proposer une méthode alternative d’affichage environnemental, compatible avec les méthodes d’analyse du cycle de vie (ACV) françaises et européennes.
En partant d’une démarche d’éco-conception, dès l’amont de la chaîne de valeur et en s’appuyant sur des indicateurs adaptés à notre filière, c’est un outil plus simple et moins cher à mettre en place pour nos PME. Rendez-vous est pris auprès des pouvoirs publics. Grâce à un travail sérieux, nous sommes heureux d’être en pole position sur ces questions dans l’habillement.
Relocalisation
Nous saluons évidement les projets qui aboutissent, comme celui de Safilin pour reconstruire le maillon amont de la filature de lin ou celui de Fashion Cube et son denim center dans le nord, pour la fabrication de jeans dans le Grand Lille.
Notre enjeu est de permettre aux Marques et Fabricants de réapprendre à travailler ensemble et de faciliter l’accès aux marchés publics. Au sein de l’UFIMH et aux côtés de la Maison des Savoir-faire et de la création, nous apportons nos compétences et faisons jouer nos réseaux pour que les projets se concrétisent.
Covid et dispositif d’aides
Le chômage partiel est le socle de l’arsenal de mesures prises par le gouvernement qui ont permis à nos PME de fonctionner pendant cette période, qui n’est hélas pas encore derrière nous.
Mais il faut maintenant porter une attention particulière à la distribution, Le marché n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise. Le plan de relance doit considérer la filière dans sa globalité.
D’énormes moyens doivent être consacrés à la transition digitale pour la distribution mais ce n’est pas l’alpha et l’oméga.
La profession est très impactée, tout en étant confrontée à de nouveaux modèles à construire.
Heureusement son intégration dans la liste S1bis, relative aux secteurs d’activités protégés lui a permis de bénéficier des aides du fonds de solidarité.
Nous restons attentifs à l’évolution de la situation.
Savoir Faire Ensemble a cédé la place à Façon de Faire
Un an après sa création, le réseau « Façon de Faire » connecte en grand les donneurs d’ordre et fabricants du Made in France. Ce nouveau site a été dévoilé à l’occasion du dernier salon Made in France PV, avec pour ambition de devenir l’outil de référence pour la filière.
Dans le dur de la pandémie et la sidération du premier confinement, la filière textile française s’organise pour répondre dans l’urgence à la pénurie de masques et de surblouses. Elle contribuera alors à fabriquer plus de
180 millions de masques et 15 millions de surblouses lavables. L’initiative sectorielle et nationale se structure sous le nom de Savoir Faire Ensemble (SFE), se constitue en association présidée par Guillaume Gibault, le fondateur et P.-D.G. du Slip Français.
Aujourd’hui, Savoir Faire Ensemble (SFE) a cédé la place à Façon de Faire, qui décline depuis septembre cette nouvelle plateforme: objectif, développer les relations des entreprises engagées pour le Made in France, faciliter la prospection marques-fabricants, offrir de la visibilité au réseau du Made in France et contribuer à l’augmentation, bien sûr, de la part des produits mode et textile réalisés dans l’Hexagone consommés par les Français. Bien au-delà des masques.